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la boîte de pandore - uc

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Pandore M. Wendell

Pandore M. Wendell


Age : Date d'inscription : 12/03/2009 Nombre de messages : 5 Maison/Métier : Année/Âge : Signe particulier/Origine :

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MessageSujet: la boîte de pandore - uc   la boîte de pandore - uc EmptySam 14 Mar - 12:37


    la boîte de pandore - uc 168zon9


      « Et ça fait mal, crois moi,
      une lame enfoncée loin dans mon âme
      Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
      Et je saigne encore, je souris à la mort
      Tout ce rouge sur mon corps
      Je te blesse dans un dernier effort. »


      kyo - je saigne encore





Dernière édition par Pandore M. Wendell le Sam 14 Mar - 22:41, édité 1 fois
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Pandore M. Wendell

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Age : Date d'inscription : 12/03/2009 Nombre de messages : 5 Maison/Métier : Année/Âge : Signe particulier/Origine :

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MessageSujet: Re: la boîte de pandore - uc   la boîte de pandore - uc EmptySam 14 Mar - 13:57

Identité

    Nom : Le nom qu'elle arbore ainsi que le reste de sa famille est Wendell. Un nom purement britannique en son genre, qui est celui de son père, tandis que le nom de sa mère est Rozslange, mais logiquement, elle ne le porte pas étant donner que sa mère a épousé son père. Les Wendell sont connus pour être dans le genre extrêmement fortunés, pas si populaires que ça mais pouvant avoir une bonne pression au Ministère.
    Prénoms : Rien n'est choisi au hasard, donc, pas question de laisser des prénoms insignifiants à une Wendell. Pandore est son premier prénom, et en fouillant dans sa signification ou son historique : Pandore était la première femme dans la mythologie grecque, elle aurait libérée d'une boîte tous les maux du monde, telles que la vieillesse, la tromperie, le vice, l'espérance, la maladie, la guerre, la famine, la misère, la folie et la passion, une boîte qu'il lui fut interdit d'ouvrir. Concernant son deuxième prénom, il se prononce sur une note russe (sa mère avait des origines russes), Мария en Russie, pour Maria en Angleterre ou autres pays...
    Âge : 18 ans, âge de la majorité, non ?
    Date de naissance : Elle est née le jour de l'an, un 1er janvier 1991. On se souvient de cette date comme d'un sublime jour neigeux, une couche de neige magnifique qui s'étalait sur les trottoirs londoniens, sans une once de défauts.
    Année d'étude : Si elle aurait souhaité partir le plus vite de Poudlard pour arrêter les cours, elle souhaitait également rester pour éviter l'enfer qu'était le "chez elle". Donc, retour à la case, mis à part qu'elle est maintenant en troisième année. Fichues nouvelles lois, va...
    Origine : Pandore est une sang pure, les Wendell le sont depuis toujours, si vous connaissez mariages arrangés, dans les choses de ce genre... Bon, il y a eu des véritables coups de foudres mais c'était tous des purs, de toute évidence. Puis si on inverse pour parler de l'autre définition "d'origine", elle semble être moitié britannique, moitié russe (de part sa mère).
    Signe particulier : Rien de bien particulier, si ce n'est qu'elle ne s'habille jamais avec les mêmes vêtements deux fois... Ah, la richesse ! Ou encore, que son humour ou plutôt son cynisme est plus que très mordant.
    Baguette magique : Ce bout de femme possède une longue baguette, fine et élégante, taillée dans du bois de houx et contenant un crin de Sombral, avoisinant les 31,5 centimètres, le vendeur indiquant une efficacité admirable pour la Défense Contre les Forces du Mal, souple et rapide.


Ascendance

    Lieu de naissance : Pandore est née à l'hôpital St-Mangouste, le célèbre et unique hôpital londonien de sorciers, dans une des nombreuses chambres de l'établissement.

    Lieu de résidence : Elle a vécu dans uniquement deux endroits, mais en a visité tellement... Si elle est née à Londres, quelques mois après sa naissance seulement, ses parents décidèrent alors de partir vivre à Moscou, l'emmenant avec eux. C'est donc pendant une période de six années qu'elle a vécut en Russie, dans un manoir caché à l'abri des yeux trop curieux. Pour diverses raisons (voir histoire par la suite), ses parents l'ont envoyé en Angleterre, là où elle est née, d'ailleurs, pour qu'elle aille vivre à jamais dans la demeure de son oncle, sa tante, en compagnie de sa cousine et son cousin, Alice et Adonis. Désormais, elle vit dans un palace bien plus luxueux que ce qu'elle avait pu observer à Moscou, dans un quartier de Moldus, mais le manoir est si sombre qu'on ne voit généralement pas ce qui se passe à l'intérieur.

    Historique familial : Lawliet Wendell est son père, richissime architecte dans le monde de la magie. Froid mais aimant envers sa famille, il partit vivre en Russie après la naissance de Pandore, avec sa fille et son épouse. Quand sa femme fut atteinte d'une maladie rare et mortelle, il prit la décision d'envoyer Pandore en Angleterre, chez sa soeur, pour lui épargner la douleur de voir sa mère mourir. Il le fit sans même prévenir la mère de sa fille, sans même préciser à Pandore que sa mère allait mourir. D'ailleurs, il lui promit de revenir mais ne le fit jamais... Il est revenu en Angleterre il y a neuf années, et n'a jamais repris contact avec sa famille, et n'ose toujours pas affronter Pandore en face, encore moins lui dire que sa mère est morte.
    Concernant sa mère, Jelena Rozslange Wendell, elle fut une mère accomplie, douce, soigneuse, aimante et protectrice, mais au destin funèbre. Effectivement, à l'âge de vingt-cinq ans, elle fut atteinte d'une rare maladie, qui fut la conséquence de sa mort. Elle n'a jamais été mise au courant (même avant sa mort), que sa fille était partie pour vivre en Angleterre, Lawliet profitant de sa situation de faiblesse pour envoyer leur fille dans un autre pays, sans même prévenir son épouse. Jelena ressemblait de manière frappante à Pandore.

    A partir de ses six ans, lorsqu'elle quitta Moscou pour Londres, elle intégra une nouvelle partie de sa famille, précisément chez la petite-soeur de son père, Victoire. Sa tante, Victoire Wendell, s'est mariée bien évidemment à un sang pur, forcée par ses parents. Elle est donc rattachée à l'importante et plus que fortunée famille Llywett. Son oncle, James, est un grand aristocrate arrogant et ambitieux, mais bizarrement aimable et poli envers toutes les personnes qu'ils rencontraient, mis à part ceux qu'il n'appréciait pas, tandis que sa tante, Victoire, était une individu élégante, douce et gentille, sans grande autorité précise. Tout deux accueillirent Pandore avec joie, la considérant pratiquement dès le premier instant comme leur propre fille, de quoi la mettre à l'aise, sauf qu'elle ne le fut pas vraiment et que encore, elle ne l'est pas beaucoup, cela peut dépendre.
    Elle entretient en excellent terme avec sa cousine, Alice, d'un an sa cadette, surnommée la Beauté Incarnée, autant par son physique que par sa personnalité. Pandore considère Alice comme sa propre soeur, ainsi qu'une amie. Pour ce qui est de son cousin, Adonis, eh bien, il l'a méprisé dès le premier instant, certainement jaloux de voir une nouvelle venue à qui ses parents se sont directement "attachés", alors, elle lui rend la pareille.
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Pandore M. Wendell

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MessageSujet: Re: la boîte de pandore - uc   la boîte de pandore - uc EmptySam 14 Mar - 21:16

Caractère

    Qualités : La première fois que vous verrez Pandore Wendell, vous saurez immédiatement qu'elle n'est pas si banale que ça. Elle fascine, elle attire, elle peut aussi répugner les autres. On dit qu'elle est un demi ange déchu. Cette jeune femme traverse les couloirs les pieds sur terre, un léger sourire aux lèvres qui en dit généralement long et qui s'efface en une seconde dès qu'elle semble contrariée, mais... ses yeux sont vides d'expressions. Ils n'expriment que de la nostalgie, ou encore de la mélancolie, mais rien d'autre. Même quand elle rit, l'expression de ses prunelles reste figée, comme si rien ne pouvait y changer grand chose. Puis, on essaye de changer de sujet pour vouloir s'attarder à ses qualités. On ne lui en trouve pas quand on ne la connaît pas vraiment, elle reste une sorte d'énigme. Mais ceux qui la connaissent savent que Pandore est une sorcière remarquablement intelligente, intuitive et rusée. Elle comprend vite et facilement, parfois sans même qu'on lui donne des indications, et elle semble parfois lire dans les pensées des autres, ce qui en effraient plus d'un. D'ailleurs, vis-à-vis des autres, elle est plutôt assez compréhensive mais son côté je m'en foutisme ne lui permet pas d'en dire beaucoup. Cultivée, on raconte qu'elle a pratiquement réponse à tout, même si elle a arrêté depuis quelques petites années de lire tout les jours. Sans avoir particulièrement recours à la violence, elle arrive à faire taire et à se faire respecter d'un simple regard ou d'une simple phrase. La moitié des personnes qui l'entoure semble admirer sa franchise, elle n'a pas la langue dans sa poche, elle le sait parfaitement et en est fière. Si elle peut être une véritable garce pour des élèves, elle n'en est pas moins une amie de confiance, gentille, douce et attentive, donnant la plupart du temps de très bons conseils. Possédant une imagination débordante, il n'est pas délicat pour elle de trouver des idées fabuleuses en quelques secondes à peine. Pandore est également charismatique, mais cela l'a conduit au cas général vers le côté obscur.

    Défauts : On peut le dire, les défauts de Pandore se rallient à ses qualités, si on essaye de voir l'angle de la situation. Elle possède en elle autant de qualités que de défauts, ses défauts ont presque fabriquer la totalité de sa personnalité, même s'ils ne sont pas excessifs, cela peut dépendre. Son ambition est jugée comme trop grande par certains, ainsi que son charisme. Effectivement, étant une demoiselle charismatique, elle l'est suffisamment pour exercer un contrôle permanent sur les autres, ce qui tourne plus à la manipulation quand elle s'y met réellement. Avouons-le, à Poudlard, elle serait l'une des leaders principales pour gérer et influencer les autres... Pandore semble aussi avoir de nettes tendances moqueuses, donc le sarcasme est au rendez-vous dans son cerveau en ébullition. Des amis lui reprochent parfois de trop vouloir être impassibles, lui disant souvent que sa sorte d'insensibilité finira par la détruire (quoique si ce n'est déjà fait...). En réalité, on pourrait déclarer qu'elle utilise son humour acérée et sa carapace pour cacher ses émotions, sa fragilité et sa sensibilité émotionnelle. Lunatique sur les bords, elle change sans cesse d'humeurs, comme par moment elle peut être d'une humeur stable pour en franchir une autre quelques semaines après. Puis, à force de rester en compagnie de son cousin ou plus de son oncle, elle a aussi une pointe d'arrogance en elle, autant sur son physique que sur son caractère. Insolente, peste, cynique et beaucoup trop têtue, ce sont ces termes qui font que des gens ne la supportent pas... Le comble, ceux qui la craignent la disent dangereuse. A se demander si c'est vrai...

    Passions : D'une, sa première passion a toujours été le piano. Complètement fan de cet instrument, sa mère lui a enseigné cet art dès ses cinq ans. Découvrant en Angleterre que sa tante en faisait, Victoire n'a pas hésité une seule seconde pour lui faire continuer la musique. Depuis, elle en est devenue une virtuose, se réfugiant sur les touches de son piano quand elle semble mélancolique, composant et jouant de ses doigts féériques. Puis, elle a toujours été attirée par les livres, enfin, les livres qu'elle juge intéressants, et de toute évidence, quand on y jette un coup d'oeil, elle ne lit jamais de livres insignifiants et ennuyeux, de ce fait, elle est extrêmement cultivée. Quand à son oncle, il lui a enseigné le sport... et donc le plus célèbre jeu chez les sorciers : le Quidditch. Elle semble être très douée pour le Quidditch, ce qui la met en compétition avec son cousin, James. Et elle adore manger sans tellement grossir, et s'occuper d'enfants.

    Peurs : Des peurs aussi débiles les unes aux autres, si on y réfléchit, comme des peurs réellement profondes. Elle a une phobie des invertébrés, des araignées et autres bestioles de ce genre, mais ne crie pas non plus quand elle en voit. Puis, elle a peur de perdre ses proches plus que tout, malgré qu'elle soit plus ou moins solitaire, et sa pire phobie serait d'être insignifiante. Pandore a une peur étrange de tomber amoureuse, ne faisant guère confiance aux autres, parfois à son instinct, voir : elle refuserait même d'aimer.
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Pandore M. Wendell

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MessageSujet: Re: la boîte de pandore - uc   la boîte de pandore - uc EmptyDim 15 Mar - 0:48



Histoire

    Enfance :

    « Je t'aime, la nouvelle Madame Wendell. » La phrase gravée qui n'était jamais sortie de ses pensées. Et la réponse qu'il avait tant adoré entendre... « Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerais toujours, c'est une promesse. » La douleur de réentendre ces phrases, ces mots, de revoir ces expressions, provenant de leur premier jour de noce. Désormais, il lui était épouvantable de regarder sa femme pendant plus d'une demi-heure. Lawliet Wendell était là, dans la chambre de la malade, regardant par la haute fenêtre la neige tombée sous ses yeux. Un spectacle à ne pas rater pour ceux qui adoraient la neige, ou pour ceux qui étaient heureux en ce moment précis. Comme sa fille, Pandore, âgée de six ans, qu'il regardait tournoyer au-dehors joyeusement sous les flocons de neiges. Il se demandait souvent comment il pouvait cacher une telle chose à son propre enfant. Lui cacher que sa mère souffrait et qu'elle était proche de la mort. Parce que si elle l'aurait su, elle ne serait pas en train de danser dans la cour de leur propriété, portant son ravissant manteau blanc sur elle. Elle se serait probablement enfermée dans sa chambre, pleurant de toute sa tristesse. Lawliet devait vite trouver une solution avant qu'elle soit au courant. L'éloigner de tout cet enfer... Cela faisait déjà deux semaines qu'il avait menti à Pandore, lui disant que sa mère était partie en voyage d'affaire en Afrique. Elle l'avait cru, bien évidemment. Il se tourna alors vers son épouse. Jelena somnolait silencieusement dans son lit, se reposant. Elle savait qu'elle allait partir de ce monde, mais elle ne le montrait pas. Même malade, elle était toujours aussi... parfaite. Sa peau d'une pâleur d'albinos semblait briller, tandis que ses fines lèvres rouges et bien dessinées semblaient sourires. La joie de vivre, même quand on allait mourir. Sa chevelure blonde entourait son visage d'ange. La perfection en son genre.
    Le déclic ! Il savait comment agir. Sortant doucement de la pièce, il s'attarda brièvement devant l'escalier avant d'interpeler : « Rudolf, viens ici immédiatement, et vite ! » Un petit "crac", et l'elfe de maison apparut devant lui, le regard avide de recevoir l'ordre, et inquiet de la mine qu'arborait son maître. Couinant une question rapide, Lawliet répondit sur une voix murmurante « Rassemble les affaires de Pandore, dans la plus grosse valise que tu verras dans sa chambre, tout doit être prêt dans trente minutes, une heure pour un dernier délai, ensuite, envoie cette lettre pour ma soeur, Victoire. » Rudolf s'exécuta, prenant l'enveloppe que lui tendait Lawliet et disparaissant en une seconde à peine. Pendant ce temps, Lawliet descendit les marches d'une vitesse ahurissante, pour trouver Pandore déjà retourner à l'intérieur du manoir, jouant sur son piano. Il adorait les petites mélodies qu'elle jouait. C'était si... beau et clair.

    « Papa ! Tu n'as pas une bonne tête, qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'aimes pas mon morceau ? » l'interrogea t-elle sur son anglais parfait. Vivant en Russie, la petite Pandore parlait russe et anglais avec sa mère, et uniquement la langue de Shakespeare avec son paternel. Esquissant un bref sourire, il n'eut qu'une seule réponse possible : « Bien sûr que si, j'aime ton morceau, comme toujours. Mais je dois te dire quelque chose d'important... écoute-moi, veux-tu. ». Clignant de ses yeux bleus d'un air innocent, Pandore hocha du menton positivement « Oui, c'est d'accord, je t'écouterais. » Fermant douloureusement les yeux, Lawliet semblait vouloir réfléchir aux mots qu'il allait servir à sa fille. C'était si difficile de lui déclarer une annonce pareille ! La vie n'était faite que de mensonges, et il allait devoir se mettre dans le même pot que ces menteurs... « Ma chérie, tu ne peux plus rester en Russie. Je vais t'envoyer en Angleterre, chez une de tes tantes, Victoire. Ici, tu n'as plus aucun avenir, les écoles ne sont plus aussi excellentes... Alors qu'en Angleterre, tu maîtrises déjà la langue et tu t'y habitueras facilement, tu verras, Pandore, et... et j'ai des choses à remplir ici, je ne pourrais plus m'occuper de toi, ni ta mère qui est en voyage. » La réaction fut immédiate. L'horreur s'installa sur le minois de poupée qu'avait Pandore, les larmes glissant silencieusement sur ses joues. Elle ne disait encore rien, attendant si son père allait encore sortir de sa bouche des horreurs de ce type. Il lui était insupportable d'entendre résonner ce discours dans son cerveau d'enfant, vraiment, elle ne le supportait pas « Je ne veux pas. Je peux rester avec Rudolf, c'est un elfe de maison, il s'occupera bien de moi, hein ? » Lawliet soupira, elle commençait doucement à l'agacer. Mais il ne pouvait pas se fâcher contre elle, pour Jelena. Car Jelena avait toujours interdit à son mari de se mettre en colère contre Pandore, elle était bien trop douce pour le tolérer. En fait, jamais il n'y avait eu de cris, de colères et de violences en ces lieux. « C'est non, Pandore. Rudolf est un elfe, pas un sorcier, ou un humain... C'est comme ça. Et tu verras, ta tante est une personne de bien, autant que son époux. Tu auras de la compagnie là-bas, un cousin, une cousine. Obéis-moi, s'il te plaît. » Alors, Pandore comprit qu'elle n'avait pas le choix. Qu'elle ne pouvait guère désobéir, et que c'était comme ça, comme le disait son père. Au même moment, Rudolf était parvenu au hall, une gigantesque valise près de lui, avec un Portoloin sous forme de vase. Pandore était déjà au courant pour ce genre de fonctionnement, les Portoloins. Jetant un regard horrifié et désespéré à son père, elle chuchota un : « Au revoir papa... Je t'aime. » Elle pleurait toujours. Son père luttait contre les larmes, il ne s'autorisait pas à pleurer, ni même des instants de faiblesses. « Je t'aime aussi, Pandore. Je te fais le serment de revenir d'ici trois ou quatre années. » Et une minute plus tard, Pandore s'envolait dans un autre monde. Un autre pays. Adieu Moscou et ses sublimes couches de neiges, adieu son père, adieu à sa mère qu'elle pensait en voyage.


Seconde Partie (en Angleterre)




    Combien de temps, depuis qu'elle avait quitté Moscou pour Londres ? Trois ans. Tout lui manquait. La tendresse de sa mère, l'affection de son père même s'il n'en faisait pas trop, les différentes odeurs, sa chambre... Le brin de charme de la ville. Aucunes nouvelles de son père, ni de sa mère. Ni l'un ni l'autre ne l'avaient contacté, Pandore se vexait de cette inattention. Ne l'aimaient-ils donc pas ? L'avaient-ils oublié, oublier leur propre fille unique ? Lentement mais sûrement, à force, elle commençait à prendre goût au luxe plus que certain qu'avaient bâtis son oncle et sa tante, et chacun faisait de son possible pour lui faciliter la tâche et l'habituer à l'Angleterre... tous, sauf son cousin. La première fois que son cousin, James, du même âge que Pandore, l'avait rencontré, il avait lâché un méprisant « Ah, tiens, une nouvelle venue au manoir, l'inconnue du siècle. » Ce détail, elle l'avait entendu le soir de son arrivée, alors qu'elle passait devant les appartements de James, il s'était adressé à sa soeur, Alice, qui elle, avait pratiquement "adopter" Pandore, ce à quoi Alice, de sa voix enfantine, avait rétorqué : « Non, c'est pas une inconnue, c'est notre cousine. ». Alice était étonnamment une enfant facile d'accès, sympathique, un peu effrontée mais très agréable à vivre, elle avait cherché à apprécier Pandore dès le premier instant, du haut de ses cinq ans. Tandis que James étaient jaloux, d'après sa soeur, alors il n'adressait la parole à Pandore que pour la rabaisser, ce à quoi elle se défendait bien. Elle avait longtemps hésité à se défendre contre lui, parce qu'elle n'était pas chez elle, mais son oncle l'avait incité à l'humour noir, le cynisme. Quant à Liam et Victoire, son oncle et sa tante, ces deux-là se prenaient un plaisir d'accueillir Pandore dans leur gigantesque demeure, s'occupant d'elle comme de leur propre fille et lui autorisant pas mal de liberté. Ils s'inquiétaient aussi du fait que Lawliet, le frère de Victoire, ne cherche pas à les contacter. Et tout comme Pandore, ils ignoraient que la mère de celle-ci était morte.

    Trois Llywett essayait de la rendre heureuse. Au début, ça n'avait fonctionné que moyennement. Désormais, elle se sentait plus... des leurs. On l'éduquait bien, Liam et Victoire l'aimaient, Alice aussi. James n'avaient qu'à se contenter de sa présence : « Toujours en train de squatter et de gêner ma circulation ? » avait-il un jour déclarer en la voyant sortir d'une des salles d'eaux qu'il privilégiait. Ce à quoi elle avait répondu avec un mépris habituel envers son cousin « Eh bien, tant que ça te dérangera et que ça te fera souffrir, je resterais. »
    Pour une enfant de son âge, elle semblait aux dires des autres plus évoluée, futée ou mature. En réalité, Pandore respectait les conditions des Llywett, elle n'était techniquement pas chez elle et ne pouvait pas se permettre de faire ce qu'elle désirait quand elle le voulait, même si Alice ou Liam et Victoire lui disaient qu'elle était comme leur propre fille. Non, elle était la progéniture d'un sorcier et d'une sorcière qui ne voulaient certainement pas d'elle, vu qu'ils ne la contactaient pas. « Ton père et ta mère t'ont envoyé une lettre ? » une des questions plus ou moins fréquentes d'Alice pour vérifier que Lawliet ou Jelena se souciaient du sort de Pandore... « Non, pas encore et je ne pense pas. » ils n'allaient jamais le faire. C'était ça, la stricte vérité, pour elle. Et il fallait l'étaler au grand jour, dans ses pensées, son cerveau, et quand elle allait un jour exploser pour de bon. Son enfance se résumait donc à ça ? Quitter Moscou et tout ses attachements. Être en Angleterre, avec peut-être quelques personnes adorables et aimantes comme des personnes détestables... se faire choyer alors qu'elle ne le désirait pas, faire semblant de sourire pour cacher sa douleur. C'était ainsi que fonctionnait le monde de maintenant, non ?
    L'horreur et la douleur de se sentir comme oubliée par ses parents, celle de ne pas retrouver ses anciennes bonnes attaches... oui, rien ne la retenait à Londres, pourquoi rester ?

    Scolarité :

    Pandore avait toujours aimer découvrir de nouvelles choses, et Poudlard a été une sorte de libération pour elle. Si ce n'était que son cousin James y entrait en même temps qu'elle, étant tout deux du même âge. Elle avait été pendant quelques moments cette élève douce, une pointe d'ambition et courageuse pour affronter ce nouveau monde qui s'offrait à elle. Elle avait de bonnes notes, était riche de nature, avait ses amis, de nouveaux attachements... Pandore Wendell était tout simplement une petite perfection pour les autres, adulée et enviée.
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